Et tu sais que c'est le temps de partir.
Dans le grésil et la neige mouillée.
Au travers des champs du deuil
Vers une lumière dans la distance.
Tu as faim pour encore un peu de temps.
Le temps de guérir le temps du désir.
Et ta terre bouge sous ton poids
tes propres reliefs de rêves.
Sur la zone frontalière, on court.
J'y serai, j'y serai ce soir.
Sur la voie rapide, la plus rapide d'ici.
les murs de la ville s'effondrent tous.
La poussière de fumée enrobant tout.
Visages labourés sur des sols
qui n'ont jamais résisté.
Et nous vivons, en marge de la route.
Aux côtés de la montagne
Quand la vallée explose.
Disloqués, suffoqués,
La terre est consciente de sa valeur.
Viens, viens.
Pars, pars.
Sur la frontière, on pars.
Et on cours sans regarder derrière.
J'y serai, j'y serai ce soir.
J'y serai ce soir, tu peux me croire.
Je serait si grand, si haut,
Je planerai ce soir.
Viens, on pars.
Viens, on pars.
Le vent brisera l'hiver infernal.
Au travers de la pluie et de la neige tombée.
La valse des bombes qui explosent tout autour.
pas un seul mot, juste un cri.
Ce soit on construit un pont
Pour traverser la mer.
Voir le ciel, brûler la pluie.
Elle mourra et vivra encore et encore, ce soir.
Et ton coeur bat si lentement.
Au travers de la pluie et de la neige tombée.
Au travers des champs endeuillés.
lumière dans la distance.
Oh non pas de peine, ne pleure pas.
Pour une fois ce soir, je reviens chez moi.
Je reviens à la maison.
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