Quand Tu Dors


Quand je te regardes.

Mon coeur n'a plus d'échardes.

Toi tu sais ce qui est vrai.

Et de temps à autres.

Tu soignes toutes mes plaies.

En me faisant rire tout en me trouvant drôle.


Je dormirai demain.

Le sommeil est toujours dans le chemin.

Ce ne sera pas trop long.

Fenêtre sur vue du pont.


Puis je file pas mal moins.

Quand tu pars au loin.

Quand tu dis "D'accord"

Je ne te crois pas encore.

Je ne peux oublier.

Les lendemains de veillées.


Quand tu dors comme ça.

Quand tu dors chez moi.

Ce ne sera pas trop long.

Dépasse le jupon.

Tu me fais sourire.

Cheveux blonds plein de visage.

Ce qui me porte à dire.

Que rien de tout ça n'est sage.

Quand je te regardes.


Mon coeur n'a plus d'échardes.

Toi tu sais ce qui est vrai.

Et de temps à autres.

Tu soignes toutes mes plaies.

En me faisant rire tout en me trouvant drôle.

Je dormirai demain.

Ton corps tout près du mien.


Dernier Verre Avant La Guerre


Bon, tu nous dis qu'on a tort.

Tu nous dis de ne pas chanter nos chansons.

Rien de ce que nous pouvons dire, vous fera voir.

Que t'as un coeur de pierre, aucune émotion.

Tu dis que tu n'as pas peur

Que ça ne peut pas t'arriver.

J'ai vécu comme un homme, pas comme une soeur.

Oh, tu n'arrives pas à bien penser.

Ça te n'arriveras pas.


Tu m'avais pourtant partout appuyé 

Un homme fort j'ai été.

Écoutes l'homme au bar d'hier au soir.

Prends un dernier verre avant la guerre.


Et tes parents ont tout payé.

Belle grosse voiture chromée.

Rien ne semble t'affecter.

Quelqu'un t'as enlevé les yeux.

Ce n'est pas ce que tu veux.

Tu refuses d'être heureux.


Quelqu'un t'as arraché le coeur.

Jamais tu ne pleures.

Tu ne ressens plus rien, c'est un leurre.

Tu vis dans une coquille.

Tu as créé ton propre enfer.


Tu n'embrasses plus les filles.

Tu ne parles que de la guerre.

Tu vis dans le passé.

Creusant ta propre tombe, profondément.


C'est une vie que tu peux laisser derrière.

Cesse de t'énerver, ça ne va pas arriver.

Tu pourras tomber, mais pleurer rarement. 

Tu construis un mur avec cette sale guerre.

Ton dernier verre avant le guerre, sera-t-elle une bière ?

Brises ça.


Recommences.

Non, Ça ne nous arrivera pas.

Toute notre vie nous avons eu de la chance.

Été des bons hommes, ne parles plus de guerre.

parce que tu sais ce qu'on disait encore hier ?


Pour ne pas t'y rendre faire quelque chose d'utile.

Au lieu de ton comportement d'imbécile.

Écoutes l'homme au bar d'hier au soir.

Prends un dernier verre avant la guerre.

Sommes nous les derniers humains survivants ?

 


Tout ce qu'il reste à faire c'est survivre. 

Tout ce qu'on peut faire pour s'aider c'est de rester en vie. 

Tout ce qu'il reste à faire c'est survivre. 

Tout ce qu'on peut faire pour s'aider c'est de rester en vie. 

Frontières lacérées d'un gris déguenillé.


Squelettes tout entremêlés.

Des gardes qui crient, fumée au fusil.

Sacrifieront les moins nantis.

J'accroche la clôture de barbelés 

jusqu'à ce que mes doigts saignent.


Une blessure ne guérira jamais

Un coeur ne ressent plus rien

Espérant que l'horreur cesse

Espérant demain plus libre.

Maladie menant à la folie.

prière à la profanité


Des jours, des semaines, des mois, qui passent.  

On ne sent plus la faim, trop faible pour en pleurer.

J'entends le son des fusils aux portes des prisons.

Les libérateurs sont-ils près d'arriver ?

Est-ce que j'espère ou bien je crains ?

Pour mon père et pour mon frère, il est trop tard. 


Mais je dois aider ma mère et me comporter en homme.

Sommes nous les derniers être vivants ?

Sommes nous les derniers humains survivants ?

Sommes nous les derniers être vivants ?

Sommes nous les derniers humains survivants ?

Marchant Sur la Lune


Des pas géants sont ce que tu prends.

Marchant sur la lune.

J'espère ne pas jeter les gants.

Marchant sur la lune.

On pourrait marcher ensemble pour toujours.

Marchant sur la lune.


On pourrait vivre ensemble, mon amour.

Marchant, marchant sur la lune.

Je reviens de ta maison.

Marchant sur la lune.

Revenant de ta maison.


Marchant sur la lune.

Les pieds ne touchant plus au sol.

Marchant sur la lune.

Mes pas ne font aucun son.


Marchant, marchant sur la lune.

Certains disent,

que mes rêvent ne font que se dissiper.

C'est pas vrai.

Si c'est le prix à payer.

Qu'ils le disent.

Demain est un autre jour.


Tu restes.

Je ne devrais que jouer.

Gardons le cap.

Gardons le cap.

Gardons le cap.

Gardons le cap.

Un Ami du Diable


J'ai allumé à Reno

Chassé par une vingtaines de chiens. 

Pas dormi cette nuit-là.

Jusqu'à ce que le matin n'arrive.

Penser courir mais prendre son temps.

Un ami du diable est un ami pour moi.


Si je reviens à la maison avant la fin du jour.

Peut-être dormirais-je enfin ce soir.

J'ai croisé le diable, bébé.

M'a refilé un peu de blé.

Passé la nuit dans un Holiday Inn


Dans une cave au pied de la colline.

J'ai couru jusqu'au barrage. 

Mais le diable m'a surpris sur place.

Il a pris mon argent sans sparages.

A quitté les lieux, c'est dégueulasse.


Y a deux raisons pourquoi je pleure chaque nuit, esseulé.

La première est Anne-Marie, mon coeur bien aimé,

La seconde est la prison, bébé, le shérif est à mes trousses.

Si il me rattrape, c'est la prison, j'en ai la frousse.

J'ai une femme à Chino, bébé. 

Et une autre à Cherokee.

La première dit qu'elle a mon enfant.


Mais si avec moi, il n'a rien de ressemblant.

Penser courir mais prendre son temps.

Un ami du diable est un ami pour moi.

Si je reviens à la maison avant la fin du jour.

Peut-être dormirais-je enfin ce soir.

Nager de Nuit


Nager de nuit.

Mérite une nuit tranquille.

La photo sur le tableau de bord.

Prise il y a si longtemps.

Tournes-là ainsi.

Qu'on y voit du pare-brise, la ville.


Toutes les lumières dehors.

Révèlent une photo à l'envers.

C'est beaucoup plus clair, quand même.

J'ai oublié mon t-shirt près de l'eau. 

La lune est basse ce soir.

Nager de nuit.

Mérite une nuit tranquille.


Je ne suis pas encore certain.

Que tout ces gens comprennes.

Ce n'est pas comme il y a quelques années.

La crainte de se faire prendre.

Insouciance et baignade en canot.


Ils ne peuvent pas me voir nus.

C'est ce le genre de choses qui s'en vont.

Remplacées par le quotidien.

Nager de nuit.

Se souvenir de cette nuit.

Septembre est à nos portes.

Je vise rien de moins que la lune.

Et si il y en avait deux ?

Côte à côte dans l'orbite.


Autour du fier soleil.

Ce tambour `

Battra pour toujours.

Ça ne n'a jamais décrit.

Nager de nuit. 

    


Il N'y a Plus de Héros


Qu'est-il arrivé à Trotsky ?

Un pic à glace par ici.

Ses oreilles ont brulé.

Son âme a expiré.

Qu'est-il arrivé au bon vieux Lenny ?


Au grand Elmy de Hory et à Sancho Panza ?

Qu'est-il arrivé à nos héros, mon ami ?

Qu'est-il arrivé à nos héros, mon tarla ?


On a jamais vu pire.

Que ceux qui rêvent d'empire.

Où sont passé les vrais héros ?

Ceux de Shakespeare et d'Othello ?

Ils ont regardé Rome brûler.

Ils sont restés bras croisés. 


Les Olympiques se sont terminées.

Les Ouïghours ont repris chaines à leurs pieds. 

Le reste du monde a vite oublié. 

Dans la fureur de l'Ukraine.

Négocie-t-on pour la peine ?


Oserons nous enfin braver.

L'empire du mal en train de se lever ?

Il n'y a plus de héros

Qu'est-il arrivé à nos héros ?


Nos vrais héros ?

Il n'y a plus de héros. 

Le bateau prend la flotte.

Avec tous ceux qui se pensent patriotes. 

Une Sorte de Retour à La Maison


Et tu sais que c'est le temps de partir.

Dans le grésil et la neige mouillée. 

Au travers des champs du deuil

Vers une lumière dans la distance. 

Tu as faim pour encore un peu de temps. 


Le temps de guérir le temps du désir.

Et ta terre bouge sous ton poids

tes propres reliefs de rêves. 

Sur la zone frontalière, on court.

J'y serai, j'y serai ce soir. 


Sur la voie rapide, la plus rapide d'ici.

les murs de la ville s'effondrent tous.

La poussière de fumée enrobant tout.

Visages labourés sur des sols

qui n'ont jamais résisté.

Et nous vivons, en marge de la route.


Aux côtés de la montagne

Quand la vallée explose.

Disloqués, suffoqués, 

La terre est consciente de sa valeur. 

Viens, viens.


Pars, pars.

Sur la frontière, on pars.

Et on cours sans regarder derrière.

J'y serai, j'y serai ce soir.

J'y serai ce soir, tu peux me croire.

Je serait si grand, si haut,

Je planerai ce soir.


Viens, on pars.

Viens, on pars.

Le vent brisera l'hiver infernal.

Au travers de la pluie et de la neige tombée.


La valse des bombes qui explosent tout autour.

pas un seul mot, juste un cri.

Ce soit on construit un pont 

Pour traverser la mer.

Voir le ciel, brûler la pluie.


Elle mourra et vivra encore et encore, ce soir.

Et ton coeur bat si lentement.

Au travers de la pluie et de la neige tombée.

Au travers des champs endeuillés.


lumière dans la distance.

Oh non pas de peine, ne pleure pas.

Pour une fois ce soir, je reviens chez moi.

Je reviens à la maison.

Chanter Sous La Douche


Ce n'était qu'un jeu entre amants.

Nous sommes prisonniers de ce monde, maintenant. 

Un monde de rêves, un monde parallèle,

La pluie en après-midi, c'est toujours pareil.

Qu'est-ce que ça change? tant qu'on entend la mer.

Qu'est-ce que ça change ? Qu'est-ce qu'on peut y faire ?


Je ne m'en inquièterai pas personnellement.

On se sens propre, convenablement.

Un peu fanfaron,

Chantant une chanson.

L'eau à la bouche.


Chantant sous la douche.

Tu sens l'eau, sur nos corps.

On sens ensemble, qu'on défie la mort

Peu d'espace, autour de nous.

Mais entre toi et moi, on s'en fout.

On se sent sale, mais aussi lavés

Un coeur d'une fantaisie, qu'on ne peut arrêter.


On pourrait y rester, des millions d'années.

Sans connaître le monde, sans être piégé(e)s.

De l'eau rouge, dissipant la peur.

Des baisers de feu, dans la vapeur.


On se sens propre, convenablement.

Un peu fanfaron,

Chantant une chanson.

L'eau à la bouche.

Chantant sous la douche.


Souhaites-Moi du Bien

Embrasser comme un brigand, volant du temps. Sous l'arbre dehors, le sycomore. Cupidon est à l'heure, valentin de ton coeur. Amants ...