Désintégration


Le baiser de la tricherie me manque.

Le baiser de la vanité éhonté.

Le doux, le noir, le velouté.

Contre moi, je le planque.

La bouche, les yeux, le coeur qui saignent. 


Circulant dans l'épais flux de l'avarice.

Petit à petit le besoin baigne.

L'abandon n'est pas de service.

Oui, le baiser de la tricherie me manque.

Le baiser éhonté qui nourrissait.

La puanteur de l'amour des plus jeunes viandes.


Le son que cela fait, quand on y tranche. 

Tenir le coup, les genoux pliés.

Les dépendances, la duplicité.

Petit à petit, nait le besoin.

D'abandonner, pour un peu plus loin. 

Je n'avais jamais dit que je resterais jusqu'à la fin.

Je te laisse avec des bébés, quelque chose de sacré.


Criant avec toute la sincérité d'un galopin. 

Criant sans arrêt, crier, crier, crier, crier.

Je te laisse les photos, les images de la traitrise.

Des taches sur le tapis, des taches sur la scène du crime.

Des chansons de bonheur murmurées dans la brise.

On savait tous les deux comment se terminait le film.

Donc on revient encore à la séparation.

Se brisant comme du verre, renversant les boissons.

On se pardonne en cachette, dans le dos l'un de l'autre.


On sera toujours, le pire des apôtres.

Craindre le sommeil comme on le fait encore.

Retranchés dans nos derniers efforts.

Sortis dehors pour reprendre de la force.

Tourner en rond redevenant féroces. 

Encore et encore et encore et encore.

Dehors et dehors et dehors et dehors.


Maintenant que je brise en morceaux.

Je m'arrache le coeur et l'offre à quiconque.

Confortables dans les pleurs, larmes de crocodile.

Pour le soutien public et pour sauver le show.

Tombant du ciel, passant au travers de ton plafond.

Plafond de verre, plafond de ta bouche, plafond cataphile. 

De ta bouche à ton oeil et de ton oeil à l'iris, c'est plus facile pour moi

De ma rapprocher du paradis afin de me sentir roi.

Je n'ai jamais dit que je resterais jusqu'à la fin.

Je te laisse avec des bébés, quelque chose de sacré.


Criant avec toute la sincérité d'un galopin. 

Criant sans arrêt, crier, crier, crier, crier.

Je te laisse les photos, les images de la traitrise.

Des taches sur le tapis, des taches sur la scène du crime.

Des chansons de bonheur murmurées dans la brise.

Et on a toujours su comment ça se terminait.


Comment ça se termine toujours.  

Comment ça se termine toujours.  

Comment ça se termine toujours.  

Comment ça se termine toujours.  

Comment ça se termine toujours.  

Ça se termine toujours. 

Ça se termine toujours. 


Ça se termine toujours.

Ça se termine toujours. 

Toujours.

Toujours. 

Toujours.

Toujours.

Toujours.

Toujours.

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